Est-il possible de détourner le destin?

Une fan fic Shika-Tema!!!!

Essayer de trouver qui est le narrateur XD, c'est trop difficile...






Est-ce possible de détourner son destin?


Shikamaru Nara, 16 ans, se retrouve pris à la solitude de son chez-soi. Mais une mission d’une importance particulière réussira légèrement à le motiver. Est-ce que cette même mission finira par modifier les préjugés de Shikamaru sur la vie et... les femmes? C’est ce que vous allez voir dans cette fic amoureuse! ^^




Chapitre 1 : Une journée de galère?...




C’était galère, comme d’habitude. Rien d’intéressant à faire. Je suis seul, ma mère est sortie avec mon père, je ne fais rien. Je ne peux même pas me faire crier dessus par eux en répétant sans cesse que je ne suis « qu’un paresseux, lâche et qui passe son temps dans les nuages » ( ça c’était surtout ma mère), Mon père, lui, se chargeait seulement d’acquiescer à ses remarques. C’est galère les femmes. Ça change totalement un homme, et c’est bon qu’à faire les tâches ménagères. Mais bon, on voit que même mon père n’a pas compris ça...

Souvent, les gens m’interrogent : Pourquoi je m’obstine à vouloir rester célibataire? On voit bien qu’il n’ont pas encore pris compte de ma façon de penser... C’est vrai, après tout... Naruto sort avec Hinata-Chan, Sasuke est revenu au village mystérieusement et sort désormais avec Sakura, Kiba est avec Ino et moi bien... je reste seul.

Je me fous d’être solitaire. C’est bien, la grande vie. En tout cas, c’est mieux que d’être avec une galère de femme.





Étant donné que je fus seul, je décida de me rendre à l’extérieur. L’air y était bon et frais, et le ciel bleu, couvert de nuages. Parfois, j’aimerais être comme eux. Être libre, visiter des lieux sans confins et découvrir de nouvelles choses. Mais galère que la profession de ninja pouvait être emmerdante des fois! Mais bon... étant chûnin, je ne pouvais rien faire contre nature. Mes missions étaient toujours plus ardues que celles d’un Genin, évidemment.

En réfléchissant à tout ça, je me rendis à mon petit coin favori; près du pont, où j’avais souvent l’habitude de regarder les nuages avec Asuma Sensei.

Asuma Sensei... voilà de cela environ un an qu’il nous as quittés. Sa présence a changé beaucoup de choses en moi. Il m’a permis d’avoir davantage confiance en ma personne, et je crois même que c’est grâce à son aide que j’ai été promu Chûnin. C’était le bon temps tout ça... Maintenant, c’est différent... et c’est beaucoup plus chiant. Parce que le Godaime a décidé de me confier une équipe de jeunes gamins sortis tout droit de l’académie. Mais côté nostalgie, ça m’a tout de même touché; elle m’a confié l’équipe dix du lot. Aaah... galère.


***


- Toujours à dormir dans ton coin, flemmard?

Ah non, pas cette voix...

- Qu’est-ce que tu fais là? Tu devrais pas être à Suna? lui demandai-je en me relevant.
- Non, c’est toi plutôt qui devrait être à Suna, me dit la blonde.
- Pardon?
- Le Hokage ne t’en a pas parlé? Tu as une équipe à prendre en charge, il me semble.
- Oui, mais une équipe de Konoha, croyais-je.
- Va lui demander des explications, paresseux, et tu comprendras, me dit-elle. Je t’attends chez toi.

Cette femme se croit encore et toujours tout permis à ce que je put constater. Je me releva sur mes deux jambes et quitta la place, étant convaincu à demander des explications au Godaime. Mais en me relevant, elle se poussa, et en se poussant, elle ne se rendit probablement pas compte que je manqua de lui foncer dedans.

- Gros bêta! Fais attention! Dit-elle d’une voix frustrée.

Je commença même à me demander si son caractère de boeuf ne cachait pas en réalité quelque chose. Tout ce que je trouva à lui répondre, c’est un soupir de découragement. Je la laissa derrière moi, et je savais qu’elle me dévisageait pendant que j’avais le dos tourné. Mais bon... à quoi ça sert de s’en faire avec elle? Ce n’est qu’une femme après tout...

Je me mit à marcher en direction du bâtiment où le Hokage se charge de diriger le village, en ayant une drôle d’impression qui me suivit partout où j’alla. J’étais persuadée que cette fille me suivait bêtement, alors je me retourna, brusquement, sûr de la prendre à son jeu.... Mais il n’y avait personne.... Serais-je devenu paranoïaque?.... Nah.....

Mais je fus surpris de constater que je me retourna discrètement au moins une dizaine de fois pour regarder derrière moi. Pourquoi cette sensation bizarre s’attachait-elle à moi?

Bref, je continua mon chemin en essayant de ne plus jeter un oeil derrière.


Quelques instants plus tard, je me trouva effectivement devant la bâtisse du Hokage. J’avais de nettes explications à demander. De TRÈS nettes, explications, disons. Je monta donc les quelques étages qui me séparait de la pièce du bureau et je cogna trois coups.

- Entrez! Fit une voix de l’autre côté de la porte.

Je tourna la poignée et poussa la porte. Tsunade-Sama travaillait dans de la paperasse, comme à l’habitude, et releva à peine la tête pour jeter un coup d’oeil à la visite qu’elle avait.

- Ah! Shikamaru! Qu’y a t-il? Me demanda-t-elle.
- Tsunade-Sama... vous m’avez bien confié l’équipe dix du lot, n’est-ce pas? L’équipe dix... de Konoha?
- Non Shikamaru. L’équipe dix de Suna. Je l’avais bien répété deux ou trois fois au moins, mais on dirait que tu as toujours cette fameuse manie de dormir ou de tomber dans les nuages quand quelqu’un te parle.
- Mais pourquoi à Suna, maître Hokage?Vous voulez m’envoyer éduquer des gamins dans un désert où la température grimpe à plus de 30 degrés Celsius et où tout le monde est sérieux? Et pourquoi c’est moi que vous envoyez, hein? Lui demandai-je.
- Shikamaru! Ça suffit! Si c’est toi que j’ai choisi, c’est parce que je te crois en fonction de pouvoir changer quelque chose en Suna. Je sais que tu arriveras, parce que tu réussis toujours à te sortir des situations les plus délicates, quelles quel soit. Bon, maintenant, va. J’ai beaucoup de travail à faire, me dit-elle.

Je quitta le bureau lentement, en laissant échapper un soupir de découragement. Pourquoi fallait-il toujours que je tombe sur des missions galère comme celle-là? Le destin s’acharne sur moi on dirait...

Je m’éloigna de la bâtisse, traînant les pieds. Il fallait, en plus, que je me tape tout le chemin vers le village du sable avec cette déjantée de femme... Cette même femme qui m’attend chez moi, qui se croit tout permis...Ce que la vie peut être chiante...

Comme dit plus tôt, la jeune Kunoichi m’attendait, impatiemment, sur le seuil de la demeure. Étant donné que j’étais encore loin d’elle, et que je n’étais pas à assez courte distance pour lui communiquer, je me contenta de la regarder, et de temps à autre, je remarqua qu’elle détournait les yeux d’un mouvement de tête sec.

Arrivé à ses devants, je lui dis, honteux :

- C’est bon, t’avais raison. Je viens à Suna avec toi. Contente? Ronchonnai-je.
- Bon, tu t’es enfin décidé à me donner raison, tête d’ananas? Se moqua-t-elle.
- Tu ne m’appelles pas comme ça. J’ai un nom tu sais, et ce n’est pas la « tête d’ananas »!
- Je sais Shikamaru, je blaguais! Mais bon, de toute façon, je suis sûre que toi-même, tu ne te souviens même plus de mon nom, avec l’intelligence que les hommes ont de nos jours!

Voyons... il est vrai que ça faisait un bail que je ne l’avais pas vue celle-là. Depuis l’attaque d’Oto no Kuni en fait... ce qui fait de cela.... trois... non quatre ans. Il était hors de question de lui donner raison sur le fait que les femmes sont supérieures au sexe opposé! Voyons... Sabaku...Sabaku No...Temari! C’est cela, Temari!

- Non je me souviens de ton prénom. Temari.
- C’est étonnant, fit-elle en souriant.

C’est drôle, mais le fait de voir son sourire me renvoya une drôle de sensation. Comme si j’étais..... Nah. Impossible. Je lui renvoya donc la pareille et je lui sourit bêtement, comme si c’était vraiment drôle.

- Bon alors, tu es prêt? Tu as tout ce qu’il te faut? Me demanda-t-elle, cette fois-ci d’un toux plus doux.

Disons que j’avais failli oublié les préparatifs de ce long voyage...

- Laisse-moi quelques minutes. Je devrais avoir terminé dans pas très longtemps, lui dis-je.

Je poussa la porte de ma demeure, y retrouvant derrière mes parents, qui sont apparemment revenus de leur sortie. Ma mère préparait le dîner, et mon père lisait le journal. La routine habituelle, quoi!

- Shikamaru Nara, tu t’es trouvé une copine! Dit ma mère d’un ton un peu trop joyeux à mon goût...

En effet, en regardant derrière moi, je remarqua que Temari m’avait suivi à l’intérieur. Je rougis suite aux mots de ma mère et me gratta l’arrière de la tête. Comment réagir face à une situation comme celle-là, celle où une mère poule se mêle toujours trop de vos affaires et où votre père, indépendant, lit le journal sans s’en soucier?

- Pas... voulus-je commencer.
- .... Vous avez tout juste madame Nara!

Pardon? De quoi elle se mêle celle-là?

- Oh mon petit Shikamaru! Je suis si fière de toi! Tu t’es enfin rendu à l’évidence que chaque homme a besoin de sa femme! Ce n’est pas comme Shikaku, enfin....
- Tu parles de moi, chérie?
- Baka! Tu n’écoutes donc jamais quand je parle! Jamais à l’écoute de ton épouse!

Je fit comme d’habitude; je les ignorai et je monta à ma chambre, au deuxième. Mais je sentis que quelqu’un m’avait pris la main; forcément Temari qui s’était prétendue ma copine auprès de ma mère.... quelle galère...

Elle? Ma copine? Non.... pas du tout! Elle ne démontrera jamais assez de preuves pour me prouver qu’elle est à mon goût.....